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La douceur du Laos et ses paysages préservés

10/23/2015Unknown

Slow boat sur le Mékong, Laos

Nous avons terminé notre article précédent en évoquant la soirée passée avec Alan et les rencontres faites ce soir-là… Et bien en toute logique le réveil du lendemain pour notre départ au Laos a été « difficile ». C’est dans la précipitation que nous avons bouclé nos valises et pris un tuk tuk direction le poste frontière. Après avoir attendu un long moment pour obtenir nos visas laotiens nous avons accumulé davantage de retard. Coup de chance le bateau n'était pas parti et pour notre grand plaisir nous avons partagé le slow boat de Béa et Guilhem rencontrés la veille chez Alan. A l'intérieur du bateau l'installation était plutôt sommaire et nous ne disposions que d’une banquette en bois de deux places pour nous quatre. A ce moment nous nous sommes dit que la traversée de deux jours (deux fois six heures) risquait d’être longue…

Le début de la traversée s'annonce bien...

...les filles s'amusent avec Guilhem et Béa... 

...et les Laotiens naviguent tranquillement

Au bout de deux heures de navigation, le bateau s’est arrêté brusquement. Le pilote a commencé à faire de nombreux allers-retours entre l’avant du bateau et le moteur. On le voyait se faufiler entre les passagers, trempé et frissonnant, mais il ne nous disait pas ce qu’il se passait. Nous nous sommes vite rendus compte qu’il y avait un problème sous le bateau, le conducteur plongeait et restait de longs moments en apnée sous le bateau dans les eaux troubles du Mékong. Une passagère parlant laotien nous a annoncé que l’hélice du bateau était perdue et qu’il fallait la remplacer. Après plus de deux heures d’immobilisation, c’était chose faite et nous sommes repartis pour les quatre heures restantes de navigation jusqu’à Pakbeng (où nous devions passé la nuit à l'hôtel). Enfin c’est ce que nous pensions !!!

Quelques instants pris au hasard le premier jour sur le slow boat 

Seulement voilà, la nuit ne nous avait pas attendus et les deux heures perdues à réparer le bateau ne nous ont pas permis de rejoindre Pakbeng à temps pour notre escale. Nous avons cru à une mauvaise blague quand la passagère (toujours celle qui parlait laotien) nous a annoncé que nous allions passer la nuit à bord jusqu’à ce que le jour se lève et que la navigation redevienne possible. Le bateau s’est donc arrêté vers 19h le long d’une plage pour la nuit. Certains passagers ont décidé d’allumer un feu de camp et de dormir à la belle étoile sur la plage. De notre côté nous avons préféré essayer de dormir sur le bateau. Les heures ont paru interminables, nous étions dans le noir complet au milieu de nulle part et sans rien à manger. Tous les passagers ont alors dégainé leur spray anti-moustiques de peur de contracter le palu ou la dengue. Nina a réussi à dormir quelques heures sur mes genoux et Eléa sur ceux de Ben.

Une poignée de riz chacun pour seul repas sur le bateau !

Vers six heures du matin, quand les premiers rayons du soleil ont percé, nous étions tous impatients de terminer notre première partie de traversée. En fait il ne nous a manqué que 40 minutes pour rejoindre la ville. Nous avons pris un petit déjeuner sur place et une heure après nous sommes remontés sur le bateau pour le deuxième tronçon jusqu’à Luang Prabang (7h de traversée, cette fois sans encombre !). Finalement la descente du Mékong dans cette partie du Laos est assez surprenante tant les rives du fleuve sont restées sauvages sur des centaines de kilomètres, avec très peu d’activités humaines et des forêts qui recouvrent les montagnes à perte de vue. C'était magnifique mais un peu monotone au bout de 28 heures…

 Halte à Pakbeng à 7h du matin pour enfin se restaurer correctement

 "Port" de Pakbeng, Laos

Les gâteaux Oréo sauveront toujours la vie de Nina ! 

Bientôt l'arrivée à Luang Prabang

Luang Prabang est une ville fluviale à taille humaine qui a été classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1995. La ville ne possède quasiment pas de bâtiments modernes et est qualifiée de « ville horizontale » (aucune immeuble et encore moins de gratte-ciel). Luang Prabang se visite facilement à pied et nous avons passé trois jours très agréables sur place d’autant plus que nous les avons partagés avec nos amis « tourdumondistes » rencontrés en Thaïlande. Nous avons commencé notre visite par l’ascension du mont Phousi à la tombée de la nuit pour profiter d’une belle vue sur les principaux édifices de la ville au moment du coucher du soleil.

Luang Prabang

Nina sur la terrasse de notre Guesthouse, face au Mékong

 Vue sur Luang Prabang depuis le mont Phousi

Coucher de soleil sur le Mékong depuis le mont Phousi

Le lendemain, nous avons traversé des villages hmongs, des rizières et des forêts pour nous rendre à une trentaine de kilomètres de Luang Prabang à la cascade de Tad Kouang Si. Nous nous sommes baignés dans des piscines naturelles où l’eau était plutôt fraîche mais vivifiante. En chemin nous nous sommes arrêtés un instant pour observer des ours à collier dans un centre de soin.

 Petite randonnée vers la cascade, et Nina marche !

Cascade Tad Kouang Si

Lieu de baignade en aval de la cascade

Ours à collier

Le soir nous aimions nous retrouver avec Béa et Guilhem à l’Utopia, bar qui selon le Routard serait le meilleur bar d’Asie, enfin c’est surtout un bar de routards de toutes nationalité. C’est ici qu’Eléa et Nina se sont initiées au beach volley. Nous y avons également rencontré d’autres « tourdumondistes », un couple d’Irlandais avec deux enfants de 9 et 4 ans !

Pas facile la vie de voyageur à l'Utopia...

Eléa, Nina, Béa et Guilhem sur le terrain de beach volley de l'Utopia

Il était enfin temps de rejoindre le Vietnam et notre première étape prévue dans le nord à Hanoï. Depuis Luang Prabang, tous les vols directs étant complets nous avons dû faire une escale à Vientiane, capitale du Laos.

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