nouvelle-caledonie oceanie

Nouvelle-Calédonie, un petit goût de France à l'autre bout du monde

2/18/2016Unknown


Apprentissage du snorkeling sur l'île des Pins

A notre arrivée en Nouvelle-Calédonie nous avons tout de suite constaté les fortes chaleurs et l’humidité qui y règne. Nous avons pris possession d’un grand appartement à Nouméa, baie des citrons avec une superbe vue sur la mer. Après quatre mois en Asie et en Australie, les filles étaient ravies de pouvoir parler à nouveau français et nous en avons profité pour refaire le plein de romans français pour la suite de notre voyage. Nous avons découvert Nouméa, seule grande ville de Nouvelle-Calédonie qui compte avec sa banlieue près de 180 000 des 268 000 habitants du territoire. La place des cocotiers constitue le cœur de la ville avec ses jardins, ses allées pavées et ses flamboyants en fleurs. Les pelouses ombragées sont très prisées des Nouméens qui pique-niquent ou font la sieste.

Vue sur l'anse Vata depuis notre appartement, Nouméa

Flamboyant

Nous avons visité le Centre culturel Tjibaou, inauguré en 1998 et destiné à promouvoir la culture Kanak. Il a été dessiné par Renzo Piano, également architecte du Centre Georges Pompidou à Paris, et le site se compose de dix grandes cases alignées le long d’une allée bordée de pins colonnaires. Ces constructions symbolisent le lien entre tradition et modernité. Le centre présente des œuvres d’arts néo-calédoniennes et du reste du Pacifique. Il est également possible d’y voir trois cases Kanak traditionnelles.

Centre culturel Tjibaou

Sculpture Kanak, centre culturel Tjibaou

Sculpture Kanak, centre culturel Tjibaou

A l’aquarium des lagons de Nouméa, nous avons découvert des espèces rares comme le nautile et pu y observer le tricot rayé (serpent de mer très présent en Nouvelle-Calédonie), les tortues de mer et les coraux qui sont de toute beauté. Nina a été ravie de reconnaître les différents personnages du Monde de Némo !

Tricot rayé, serpent marin de Nouvelle-Calédonie

Afin d’explorer le nord de Grande Terre, nous avons loué une voiture et remonté la côte ouest. Nous nous sommes arrêtés à Bourail, principal bourg de la côte et fief de la culture broussarde et caldoche. Les Caldoches sont les descendants des premiers colons français et ceux des zones rurales sont surnommés les « broussards ». Nous nous sommes baignés sur la jolie plage de la Roche Percée, important site de nidification des tortues et nous y avons vu le Bonhomme (formation rocheuse détachée de la falaise). Nous avons continué notre route jusqu’à Koné où nous avons passé la nuit. Près de Koné se trouve le petit village de Voh où la mangrove en forme de cœur a été immortalisée par Yann Arthus-Bertrand pour illustrer la couverture de La Terre vue du ciel.

Le Bonhomme, Bourail

Nous avons ensuite emprunté l’une des 5 routes qui traversent l’île d’ouest en est. Le paysage devient de plus en plus luxuriant en arrivant sur la côte est et les montagnes offrent de très beaux points de vue. A Poindimié, nous avons trouvé un gîte très accueillant, le Newejïe et une plage très agréable où Benoît et Eléa ont multiplié les concours d’équilibre et de gainage. Nous sommes également allés nous baigner dans la rivière au pied du gîte.

Puis nous avons pris la direction de Hienghène, bastion de la culture Kanak. Sur une dizaine de kilomètres s’étendent les falaises de Lindéralique, impressionnants rochers de calcaire noir. Nous nous sommes arrêtés au belvédère surplombant la baie de Hienghène afin d’admirer l’étrange formation rocheuse appelée « la Poule Couveuse » et le rocher du Sphinx qui lui fait face. Nous sommes restés trois jours dans une jolie case en bord de mer et avons repris la route pour Nouméa afin de prendre le bateau pour l’île des Pins qualifiée de « joyau du Pacifique » !

 Rocher nommé "la Poule Couveuse"

Belvédère de Hienghène face à "la Poule Couveuse"

Après deux heures trente de traversée nous sommes arrivés sur l’île des Pins, bien à la hauteur de sa réputation ! Bien qu’étant la principale vitrine de la Nouvelle-Calédonie, l’île des Pins n’en reste pas moins authentique et préservée. Sable blanc et fin comme du talc (Nina nous a même demandé si l’île des Pins devait son nom à la farine que l’on trouve sur  la plage de l’île des « pains » !), pins colonnaires et cocotiers, eau bleu turquoise, les baies de Kuto et de Kanuméra sont idylliques. Nous avons fait une excursion d’une heure et demie en pirogue traditionnelle avec coque en bois, voile triangulaire et balancier sur la baie d’Upi aux eaux cristallines. Après une petite marche de trente minutes en forêt, nous avons rejoint un petit chenal qui relie l’océan à la baie d’Oro et nous sommes arrivés à la « piscine naturelle » où les coraux et les poissons sont magnifiques. Nous avons passé cinq jours de rêve sur l'île des Pins à nous abandonner au farniente et à profiter des plaisirs du snorkeling.

Pins colonnaires de la plage de Kuto

Les Robinson de Nouvelle-Calédonie !

 Baie de Kuto

Notre hôtel sur l'île des Pins...

Sculptures locales qui inspirent les filles

 Notre pirogue arrive pour la traversée de la baie d'Upi

 Ambiance décontractée

L'hiver est vraiment dur dans l'hémisphère sud !

Dernière baignade avant le départ

Après deux semaines de vacances bien méritées passées en Nouvelle-Calédonie nous sommes repartis plein d’enthousiasme pour la Nouvelle-Zélande.

Vous aimerez aussi ...

0 commentaires

Articles récents

Formulaire de contact